Voyages, quand la nature nous rappelle à l'ordre
Il y a une cinquantaine d'années, il était courant de voyager en bateau : deux semaines pour traverser l'Atlantique, une trentaine
de jours pour relier l'Asie.
On prenait alors le temps d'arriver à bon port, sans subir les décalages horaires vous laissant tel un zombie dès l'arrivée sur un autre continent.
Nos sociétés en mouvement perpétuel, avides de vitesse - le temps c'est de l'argent - ont oublié l'essentiel : au centre de notre terre mijotent des roches en fusion à des température avoisinant des milliers de degrés...
Il aura suffit à un volcan islandais au nom imprononçable, pour provoquer un remue-ménage monstre dans les airs européens, clouer au sol des milliers d'avions, et perturber l'emploi du temps des puissants de ce monde, retarder les "frequent flyer" qui passent leurs vies dans les avions et les hotels de luxe...
Mais cette "éruption pour touristes" selon les vulcanologues islandais, n'est rien en comparaison de ce qui peut être nous attend.
Une vraie inquiétude concernant surtout la chaine des volcans reliés au volcan Eyjafjöll, dont une éventuelle éruption serait beaucoup plus active et plus destructrice. Pour ne citer que le volcan Laki en 1783, dont l'éruption avait déréglé de façon catastrophique le climat de tout l’hémisphère nord pendant des années.
Alors faudra t-il se préparer à voyager autrement ?
Affronter les embouteillages ?
Passer au VTT ?
Ou bien au vélo ?
Oui, le vélo c'est pratique
Voyager en bateau ?
Ou se déplacer à cheval, car qui voyage loin ménage sa monture
Ou voyager lentement ?
" L'âme ne voyage jamais qu'à la vitesse du chameau"
Dicton arabe
Avril 2010 de notre ère