Corse : les plus belles étapes du GR20 sud
Les anciens Grecs
l'avaient surnommée Kallisté : la plus belle
Mille kilomètres de côtes, de superbes plages de sable fin, des golfes, des criques,
des falaises, d'immenses forêts de châtaigniers et de pins, des maquis odorants, des torrents, des sommets culminants à plus de deux mille mètres, la Corse, montagne dans la
mer est un joyau dans la Méditerranée.
Sur les chemins autrefois utilisés par les bergers et leurs troupeaux,
la nature y est sauvage et préservée. Terre ancestrale où ces fils de bergers et de pêcheurs
Nous faisons une halte
à Guitera en bordure du Taravo, où coule une source ferrugineuse et sulfureuse.
Nous traversons des forêts de chênes lièges et de pins laricios. Leur fût peut dépasser les 40 m de haut et il est si droit
qu'ils ont été utilisés pour la fabrication des mats des bateaux.
Nous nous
installons au gîte de Bocca di Verdi où nous recevons un accueil particulièrement chaleureux. Le gîte se compose d’adorables petites maisons de bois parsemées dans la forêt.
Nous marchons vers le plateau de Gialgone où des cochons sauvages
Vers le col, une sentinelle ruminante regarde passer tranquillement les randonneurs
Et bientôt notre premier névé qui nous met dans un état d’excitation, certain(e)s attrapant au passage quelques poignées de neige pour les jeter aux copains
Et nous voici sur les pozzis*
Un univers d’herbe, d’eau et de glace
Nous traversons la rivière pour rejoindre la bergerie des Pozzis, en sautant
les ruisseaux La bergerie des pozzis
Sous un ciel bleu impeccable, le randonneur
heureux chemine au petit matin sur le sentier bordé d’ellébores
Premières traversées de torrents, il faut déchausser et marcher pied nus dans l’eau glaciale
Vue sur le Mont Renoso, le plus haut de la Corse sud (2 350 m)
Arrêt aux bergeries de Traghjette
Nous arrivons au gîte où nous resterons
deux nuits. Un endroit confortable qui me laissera des souvenirs inoubliables à savoir la fraicheur de la Pietra et la soupe Corse aux légumes purement délicieuse - à se
damner !
Il faut parfois faciliter les passages pour ne pas avoir à déchausser, notre guide se charge de veiller à ce que les passages se fassent sans baignade inopinée...
Névés et crocus
Et c’est parti pour l’escalade du Monte Renoso (2350 m)
Au sommet, la croix entourée de drapeaux de prières : why not ?
En bas le lac Bastani en jolie forme de cœur dans son écrin de neige
Le lac Bastani
« Les plus courageux pourront tenter une baignade à Bastani »
Peut être tenter les patins à glace ?
Tout là haut, une belle corniche
Nous redescendons vers des températures carrément estivales vers un petit lac
non gelé où les plus courageux pourront se baigner dans une eau à 12°C. J5 De Campanelle à Vizzavona
Encore une bergerie sur notre chemin
Devant la maison de pierre, les vestiges d’une vie pastorale et laborieuse
Superbe vue sur les crêtes enneigées
Le groupe se prélasse à l’ombre pour une pause bien méritée, il est temps de déguster les Canistrelli que notre guide nous réserve chaque jour, anis ou citron aujourd’hui ?
Les bergeries de Scarpaceghje
Sur le rebord du chemin, des asphodèles
Nous arrivons à Vizzavona, petit village perdu en pleine montagne, situé à 50 km d’Ajaccio et 106 km de Bastia, desservi par la voie ferrée sur laquelle circule un nouvel autorail noir et rouge, racé et fuselé.
Ne pas oublier les classiques incontournables plaisirs de l’après rando
J6 De la forêt de Vizzavona à la cascade des anglais
Nous reprenons le chemin pour une boucle dans une belle forêt de hêtres
Pour atteindre ensuite le rocher de la Madone au milieu des génévriers.
Le Fort Di A Foce Di Vizzavona : construit par les troupes françaises en 1772 : les forts servaient à sécuriser les voies d’accès à l’époque où les brigands de grand chemin essaimaient les campagnes et forêts
Un pierrier avant d’arriver à la cascade des Anglais
La cascade des Anglais, encore une fois, ce sera l’occasion d’une baignade dans un bras du torrent, dans une eau extrêmement rafraichissante.
Corse, GR20 sud, mai 2009
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